Dans ma tête,  Mes écrits

Mes débuts sur WattPad + Come with me… – Chapitre 1

Coucou tout le monde ! Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de WattPad. Pour ceux que ne connaîtraient pas, c’est comme un réseau social d’écrivains, où les personnes inscrites peuvent publier et partager leurs écrits, quels qu’ils soient : récits, poèmes, fanfictions…

Personnellement, je ne connaissais absolument pas, et j’ai découvert ce site en regardant un reportage sur l’émergence des fanfictions en Europe. Et j’ai tout de suite adoré le principe ! Le site est très intuitif et très simple d’utilisation, ce qui facilite l’écriture et les posts. Les publications des récits se présentent sous forme de chapitres, ce qui facilite la lecture et le suivi des histoires.

Pour suivre les histoires, il suffit de les enregistrer dans sa bibliothèque de lectures, et vous êtes tout de suite prévenu par notifications quand l’auteur a publié la suite. On peut aussi s’abonner aux profils des auteurs, ce qui permet de les suivre plus précisément.

Et le petit plus qui m’a séduit : avec l’application pour smartphone, on peut continuer la lecture ou l’écriture de son histoire n’importe où ! Pas besoin d’ordinateur ! L’écriture étant très simple sur la plateforme, il suffit d’enregistrer les modifications et le tour est joué !

Je me suis donc lancée sur la plateforme, sous le nom de de NaturallyWavy, avec une histoire que j’avais vaguement ébauchée dans l’un des mes nombreux carnets, et que j’ai intitulé “Come with me…”. Je vous partage ici le premier chapitre que je vous laisse découvrir. N’hésitez surtout pas à me dire ce que vous en pensez, et si cela vous plait, à lire la suite sur WattPad qui arrivera très bientôt !

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Chapitre 1 – Un rêve bien étrange

Amy…” … “Amy…

Mon prénom résonne dans l’air comme un chuchotement porté par le vent. J’en cherche, curieuse, son origine. Curieuse et intriguée. Je suis chez moi, il n’y a personne. Alors d’où peut bien venir cette voix ? C’est ma maison, mais tout semble différent. Tout semble plus froid, comme hostile. Une luminosité étrange pénètre à travers les fenêtres. Dehors il fait nuit, et la lumière de la lune vient éclairer l’intérieur des pièces en créant des ombres sur les murs.

J’emprunte les escaliers pour parvenir jusqu’à ma chambre. Les chuchotements s’accentuent. Ils proviennent de derrière la porte. Au moment où je l’entrouvre, je découvre une pièce remplie de bougies allumées, toutes plus scintillantes et lumineuses les unes que les autres. Au contraire du reste de la maison, ma chambre a une allure enchanteresque. Je m’avance doucement, et je remarque alors une silhouette près de la fenêtre qui est ouverte. Quelqu’un est entrain d’observer les étoiles. Une légère brise traverse la pièce et me fait parvenir une odeur à la fois boisée, fleurie et épicée, le tout mélangé à l’odeur de la cire chaude des bougies. Un parfum enivrant. L’individu se retourne vers moi et plonge son regard dans le mien. C’est un garçon, un peu plus grand que moi, aux cheveux châtains et aux yeux bleus perçants. Un bleu lagon dans lequel se reflète la lumière des bougies et qui semble scintiller comme le soleil sur l’océan. Un bleu si profond qu’on s’y perdrait facilement en plongeant dedans telle une sirène plongeant dans la lagune. Son teint hâlé, lui aussi accentué par la lueur des bougies, ressort d’autant plus sur la tunique blanche qu’il arbore sur un jean foncé un peu délavé. Il semble assez jeune, à peine plus âgé que moi. Il ne cesse de me fixer du regard, ce qui me met un peu mal à l’aise. Mais ce n’est pas le plus étrange… Cela doit être dû aux flammes des bougies, mais on dirait qu’il scintille de lui-même.

La fenêtre ouverte derrière lui dévoile un ciel plus étoilé que jamais. Je m’avance prudemment.

Qui es-tu ? Comment t’appelles-tu ?

Mais je n’ai que pour seule réponse un sourire. Il me tend alors la main.

Viens avec moi…

Un coup de vent, provenant de derrière moi cette fois, s’engouffre dans la pièce et éteint certaines bougies. Par réflexe, je me retourne vers la porte. Mais lorsque je reviens face à la fenêtre, le jeune homme a disparu.

Un nouveau chuchotement me provient alors, mais cette fois-ci de dehors. Je m’approche de la fenêtre pour entendre ce qu’il dit, et surtout pour voir d’où il vient. Mais il n’y a personne dehors. Une main se pose alors brusquement sur mon épaule et me fait sursauter.

Viens avec moi !

Je me réveille soudainement dans mon lit. Autour de moi, c’est la pénombre. Aucune bougie n’est allumée, et il n’y a personne près de la fenêtre, qui est fermée. J’ai encore rêvé. Encore ce rêve. Encore ce garçon. Mais pourquoi lui ? Lui dont j’ignore tout, jusqu’au prénom. Pourquoi hante-t-il mes nuits ?

Je frotte mes mains sur mon visage afin d’essayer de me réveiller un peu et d’éclaircir mon regard encore embué par le sommeil. Je me tourne pour regarder mon réveil : 5h50. Le soleil commence à se lever au loin. Ce n’est pas la peine que j’essaye de me rendormir. Je me lève et commence à me préparer pour le lycée. Je fais mon sac afin d’être sûre de ne rien oublier. J’attrape un jean et un tee-shirt noir qui feront amplement l’affaire pour aujourd’hui. Je me dirige ensuite vers la salle de bain pour essayer de camoufler le massacre laissé par ma nuit agitée. Le maquillage devient alors mon meilleur ami. Puis je descends et fais un tour par la cuisine pour me servir un verre de jus. Ma mère, déjà levée, m’observe alors comme un zombie qui serait entré dans la pièce.

– Tu as mal dormi ?, me demande-t-elle devant ma mine qui semble trahir mon état.

– J’ai eu une nuit difficile, répondis-je entre deux gorgées.

– Ça va aller aujourd’hui ?, visiblement inquiète.

J’acquiesce d’un mouvement de tête. Puis je mets mes baskets Van’s, j’enfile ma veste kaki et j’attrape mon sac et mes clefs, avant de dire au revoir à ma mère et de sortir de la maison. Perdue dans mes pensées, la musique sur les oreilles, je marche tranquillement vers le lycée. Etant donné l’heure à laquelle je me suis levée, je n’ai pas à me presser ce matin.

Une fois arrivée devant le lycée, le portail n’est pas encore ouvert, alors je m’installe sur un banc pas très loin. Les élèves commencent à arriver petit à petit. Je regarde les gens se dire bonjour, se rejoindre, les groupes d’amis se former et discuter entre eux. Je scrute la foule qui s’agglutine au fur et à mesure pour essayer d’apercevoir si mes amis sont arrivés. C’est alors que je sens deux mains se poser sur mes yeux.

– Qui c’est ?, demandais-je en retirant un de mes écouteurs afin d’entendre la réponse de mon interlocuteur mystère.

– Devine !, me répond une voix masculine, plus que reconnaissable pour moi.

– Matt !

Il retire ses mains et vient s’asseoir à côté de moi en faisant faussement la moue.

– Comment tu fais pour toujours deviner que c’est moi ?

– Parce que je te connais par cœur !, dis-je en affichant un large sourire.

Il me rend mon sourire, visiblement attendri par ce que je viens de lui dire. Il m’attrape alors par l’épaule et me fait un bisou sur la joue pour me dire bonjour. Matt, c’est comme mon frère, le petit frère que je n’ai jamais eu. C’est mon meilleur ami, voire même mon double maléfique. Il a le chic pour se mettre dans des situations compliquées, et c’est toujours moi qu’il vient voir pour l’en sortir. Sous son bonnet, il m’observe maintenant avec ses yeux bleus et son sourire s’efface de son visage, laissant place à de l’inquiétude.

– Amy, t’es sûre que ça va ?

– Bah oui pourquoi ?

– T’as une sale tête !

– Ah bah merci du compliment !

Ma réflexion et ma mine faussement offusquée lui décroche un petit rire. Je l’accompagne d’un sourire, toute fière d’avoir réussie à détourner le sujet et à lui rendre le sourire.

– Non Amy sérieusement…

Tentative échouée ! Je perds alors mon sourire et repense à la nuit que j’ai passé. Je sais que Matt ne lâchera pas l’affaire jusqu’à ce que je lui dise ce qui ne va pas, et ça ne sert à rien de lui mentir, il le saura tout de suite.

– J’ai mal dormi, c’est tout.

– Encore ton rêve ?

– Oui…

Je ne peux décidément rien lui cacher ! A croire qu’il lit dans mes pensées des fois. Je sens qu’il va me poser pleins de questions, même s’il est déjà au courant de tout. Evidemment, je lui ai déjà raconter ce rêve. Mais je n’ai vraiment pas envie d’en parler. Pas aujourd’hui. Heureusement pour moi, la sonnerie retentit et nous devons monter en cours, interrompant notre conversation. Je fais un bisou à Matt et je rejoins ma salle de classe. J’y retrouve Dylan, assise au fond de la classe, près de la fenêtre, comme d’habitude. Je m’installe à côté d’elle et pose violemment mon sac sur la table.

– Putain tu m’as fait peur !, me dit-elle en sursautant.

– Comment ça va ?

– Fatiguée, me répondit-elle en se réinstallant sur sa chaise pour finir sa nuit en attendant que le prof arrive.

– Bienvenue au club !

Visiblement, ce matin, je ne suis pas la seule à avoir du mal à démarrer. Je vois les paupières de mon amie se fermer doucement sur ses yeux verts derrière sa mèche brune. Mais elle n’a pas le temps de s’endormir que le prof entre dans la pièce, nous saluant avant de commencer son cours. Mais ce matin, je n’ai pas le cœur à l’écouter. J’observe les feuilles tomber des arbres à l’extérieur. Mon regard se fixe sur une feuille de chêne qui tournoie et virevolte, portée par le souffle du vent. Je suis obnubilée par sa danse aérienne. Mais Dylan me sort de ma fascination en me donnant un coup de coude. Visiblement le prof m’a surpris dans ma contemplation.

– Amy ? Est ce que tu peux me rappeler quels sont les trois ordres architecturaux grecs et leurs caractéristiques ?, me demande-t-il.

Je réponds correctement au rappel à l’ordre du prof. Il me sourit et retourne à son cours. Je décide de reporter mon attention sur ses explications cette fois-ci. Le prof ne sera pas aussi clément la prochaine fois.

Le reste de la journée se déroule sans encombre. Dylan et moi rejoignons Matt et Jules pour la pause du midi afin de manger avec eux. Matt n’a cessé de me regarder, visiblement inquiet. A croire que le maquillage n’a pas réussi à cacher mon état de fatigue et de nerfs. On aurait dit qu’il se tenait près à agir de façon réactive, comme si j’étais sur le point de m’évanouir et qu’il scrutait le moindre signe, le moindre symptôme annonciateur de mon malaise. C’était assez agaçant de se sentir observer comme ça, mais c’était également mignon de le voir aussi prévenant avec moi. Du Matt tout craché !

A la fin des cours, Dylan me propose de venir passer le reste de l’après-midi chez elle. J’accepte avec grand plaisir son invitation. Nous disons au revoir aux garçons et nous mettons en chemin jusqu’à chez elle. Nous faisons un petit détour pour aller acheter du ravitaillement : sodas, gâteaux, et autres cochonneries en tout genre à manger devant la télévision. Comme nous n’avons pas beaucoup de  devoirs, nous expédions ça rapidement afin d’en être débarrassées et de nous poser tranquillement devant une série fantastique en grignotant. Les heures défilent et il est temps pour moi de rentrer. Je dis au revoir à mon amie et pars de chez elle. Sa mère, qui est rentrée entre temps, me propose de me déposer, mais je préfère marcher. Je mets mes écouteurs sur mes oreilles et décide de couper par le bois pour gagner du temps.

J’aime bien me promener dans ce bois. Je trouve l’ambiance paisible et relaxante. Me retrouver en plein milieu de la nature m’aide à me détendre. J’ai l’impression que l’énergie est différente au milieu des arbres qu’au milieu des maisons. Une légère brise fait voler mes cheveux prunes et j’inspire très fort l’odeur véhiculée par le vent. Une odeur de feuilles humides. Le mélange des éléments produit sur moi comme un ressourcement. Je continue à avancer tranquillement sur le chemin sinueux entre les arbres. La lumière du jour décline petit à petit, mais je ne suis plus très loin de chez moi. Je devrais être rentrée avant qu’il fasse nuit.

Mais au détour d’un virage, j’ai comme la sensation d’être observée. Pourtant je n’ai croisé absolument personne, ni entendu le moindre bruit hormis ceux de la forêt. Je me retourne et scrute les arbres, mais je n’y vois personne. Je continue ma route, toujours avec la désagréable sensation d’être épiée. J’accélère le pas, peu rassurée. Je me concentre sur mon objectif : sortir du bois. Je retire mes écouteurs afin d’entendre si un bruit suspect pourrait se faire entendre, mais hormis le bruit du vent, je n’entends rien. Je me presse vers la sortie de la forêt, de plus en plus angoissée. Je parviens enfin jusqu’à la route. Je me retourne vers l’intérieur du bois, mais encore une fois, je n’aperçois personne derrière moi. Seul le vent, encore une fois, soulève les feuilles tombées au sol.

C’est alors que mon téléphone sonne, me faisant sursauter. Je le sors pour voir qui m’a envoyé un message. C’est Matt. Je le lis tout en me dirigeant vers ma maison qui n’est plus très loin.

Matt <3

Coucou Amy ! T’es sûre que ça va ?
Je t’ai trouvé bizarre aujourd’hui… T’étais éteinte 🙁

Mais oui t’inquiètes 🙂
ça ira mieux quand j’aurais passé une bonne nuit de sommeil !

Ah ok… Bah repose toi bien cette nuit, et reviens moi en forme demain soeurette <3
Et si ça va pas, tu m’appelles ! 

T’inquiètes, ça va aller 😉 je vais dormir comme un bébé !
Bisous frangin <3 Je t’aime fort !

Bisous <3 Je t’aime fort aussi

Décidément, il ne cessera jamais de s’inquiéter celui-là. Mais son attention me touche. J’attrape mes clefs dans mon sac pour ouvrir la porte de chez moi. Mes parents m’attendent pour manger. Je m’installe avec eux à table pour dîner. Après manger, je prends mes affaires et monte dans ma chambre. En entrant, je vois que la fenêtre de ma chambre est ouverte, avec le vent qui s’engouffre dans la pièce, apportant des feuilles d’arbres avec lui. Je me précipite pour la fermer. C’est sûrement ma mère qui l’a ouverte pour aérer et renouveler l’air. J’attrape de quoi me changer et je fonce sous la douche. Une fois en pyjama, je vais dire bonne nuit à mes parents avant de monter me mettre au lit. Ce soir je ne vais pas faire long feu.

Je me détends un peu devant la télé tout en jouant sur mon téléphone. J’hésite à envoyer un message à Matt, mais je sais que si je commence, je ne vais pas me coucher de bonheur. Quand on commence tous les deux, on ne s’arrête plus !

Je ne mets pas très longtemps à rejoindre les bras de Morphée. Mes paupières se font de plus en plus lourdes, et le sommeil me gagne.

  “Amy…” … “Amy…

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Alors, qu’est ce que vous en pensez ? Ça vous plait ?
Pour la suite de l’histoire, ça se passe >ICI<

 

Ana, 25 ans. Et si on recommençait à rêver ?

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