#Film | Insidious
Titre original : Insidious Date de sortie : 15 juin 2011 Réalisateur : James Wan Durée : 102min Genre(s) : Epouvante-horreur
Après qu’un couple s’installe dans sa nouvelle maison, l’aîné de leurs enfants tombe dans un coma inexpliqué. Peu après, des phénomènes paranormaux jamais vus viennent hanter leurs nuits…
- La musique : stridente, avec des accords qui sont propres à mettre le spectateur mal à l’aise.
- Les plans et cadrages de caméra : caméra-regard et autonome qui participe à la mise en place de l’ambiance ≠ caméra extérieure dans le “monde du lointain” → caméra adaptée à chaque univers ou dimension.
- Le réalisme scientifique dans le scénario → machines et outils utilisés par les chasseurs de fantômes.
- L’esthétisme de la couleur : couleurs très pales et désaturées → fait ressortir le rouge du démon et du danger.
- Pas de happy end.
- L’esthétisme du générique : succession d’images en noir et blanc → en lien avec la désaturation des couleurs dans le film, participe à la mise en place de l’ambiance pour le spectateur.
- La deuxième partie du film : “too much” qui vient casser le côté horrifique installé pendant la première partie du film.
- L’esthétisme du démon : très enfantin et caricatural → manque de frayeur.
- Le côté cliché de la démonologie et du monde des esprits.
- Le côté humoristique de l’équipe d’enquêteurs qui vient relâcher la tension créée par l’action : l’humour des deux chasseurs de fantômes vient détendre l’atmosphère et briser la tension qui s’est créée chez le spectateur durant le début du film.
- Un scénario évident : twist raté du déménagement → le spectateur sait que ce n’est pas la maison qui est possédée.
BILAN
Note : 3,5/5
Bien qu’il remplisse le contrat présupposé d’un film d’horreur, il ne va cependant pas révolutionner le genre. On retrouve les caractéristiques classiques, indémodables mais qui fonctionnent toujours aussi bien : musique stridente, quelques jump scares qui font leur effet, une ambiance glauque et angoissante grâce au travail esthétique de la couleur et l’utilisation d’une caméra autonome en caméra-regard qui immerge le spectateur dans l’histoire. Mais bien que le film montre un bon travail du point de vue du traitement de l’image, c’est le scénario qui pèche. L’idée est intéressante mais pas assez exploitée. Ce qui devraient être des rebondissements de l’intrigue ne surprennent guère le spectateur car bien trop attendus et évidents. Le scénario, bien que l’idée de base soit inventive, ne fait que ré-exploité les classiques du genre et n’apporte rien d’innovant sur sa continuité dans le film.
Un bilan mitigé sur ce film, mais qui se laisse malgré tout regarder. Pas de bonne surprise avec ce titre mais le contrat est rempli. Un film qui fait sursauter sans être en ressortir traumatisé après.