Cinéma - Séries,  Machine à Rêves

#Film | Insidious : Chapitre 2

 Titre original : Insidious : Chapter 2
 Date de sortie : 2 octobre 2013
 Réalisateur : James Wan
 Durée : 106min
 Genre(s) : Epouvante-horreur

Après les événements du premier film, la famille Lambert tente de reprendre une vie normale. Mais le monde des esprits semble en avoir décidé autrement…

  • La construction du scénario : exploitation de la temporalité de l’univers onirique omniscient.
  • L’entrelacement des scénarios : des actions du deuxième film s’imbriquent dans le scénario du premier film.
  • La continuité de l’esthétique du premier opus. 

  • Plus du dérangement que de la frayeur → jump scares, malaise mais pas d’horreur.
  • Suite directe donc pas de surprise narrative.

BILAN

Note : 3/5

Ce second opus se place en suite directe du premier. Commençant avec la fin d’Insidious, le scénario n’apporte aucune surprise dans l’intrigue. Même si les personnages principaux ne se battent plus contre un démon mais contre un esprit, et que la thématique de l’enquête est bien plus présente que dans le premier film, l’ambiance et l’univers restent les mêmes. Cependant, il se rattrape sur la construction du scénario en exploitant parfaitement le fait de faire ce film en suite directe. En exploitant le caractère omniscient de l’univers du “lointain”, présenté dans le premier film, le scénario imbrique les intrigues des deux films qui se croisent et s’entrelacent.

D’un point de vue de l’image, on retrouve avec plaisir l’esthétique des films d’épouvante des années 70, aussi bien dans le travail de la couleur que dans la technique, en jouant plus sur les ambiances lumineuses, sur les ombres, les angles de caméra avec beaucoup de fluidité, que sur des mouvements saccadés et des ambiances agressives comme dans certains films d’horreur actuels. Le film tient donc plus de l’épouvante que de l’horreur, en renouant avec les classiques du genre.

Tout comme le premier opus, le film ne révolutionnera pas le genre, mais il est agréable à regarder, dans une ambiance plus d’épouvante que l’on retrouve dans les films des années 70 que d’horreur pure. 

Ana, 25 ans. Et si on recommençait à rêver ?

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